Saison 2016/2017

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 « Fêtes italiennes »

Dimanche 20 novembre 2016 à 17h30

Attention, changement de date (initialement le 13 novembre)

Strasbourg – Eglise protestante St Pierre-le-Vieux

  • Marc Hervieux,
  • Christine Héraud, clavecin
  • Hélène Rydzek, viole de gambe

Le style et le goût italien ont envahit les cours européennes au 18ème siècle. les chanteurs et violonistes virtuoses étaient applaudis sur les grandes scènes. Au Concert Spirituel, célèbre lieu de concerts parisien, la musique italienne était à la mode…

Cette musique avait du succès parce qu’elle était peut-être plus accessible, l’expression y était libre et contrastée, les mouvements lents, à l’ornementation florissante devaient émouvoir, et l’allegro était chaque fois un prétexte à un exercice d’acrobatie de virtuosité. Toutes les nuances et les tempi étaient poussés à leur extrémité.

Ces effets, ces contrastes et cette mise en valeur de l’interprétation était au service de l’expression, véritable credo de ce style italien.

Le répertoire instrumental est très riche et les musiciens peuvent encore puiser des manuscrits dans les nombreuses bibliothèques. Le programme fera entendre la flûte dialoguant avec le clavecin et la viole souvent concertants dans des oeuvres de Corelli, Mancini ou Albinono mais aussi de compositeurs français s’inspirant du style italien, Chédeville, Aubert ou Leclair.

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Détails et programme du concert


 Le concert des oiseaux

Samedi 17 décembre 2016 à 17h30

Strasbourg – Eglise protestante St Pierre-le-Vieux

Et pourquoi la flûte n’aurait-elle pas été inventée pour dialoguer avec les oiseaux ?
Depuis des siècles, ces sympathiques volatiles ont toujours inspiré les compositeurs mais également les interprètes…
Voici un programme qui, au-delà des trilles, des gazouillis va nous faire voyager, du 17ème au 19ème, en Hollande, en Allemagne, en Italie et en France.
Marc Hervieux va présenter des pièces originales du répertoire de la flûte à bec seule (van Eyck, Couperin, Telemann…), mais va aussi s’amuser à jouer et faire découvrir des transcriptions pour son instrument (Bach, Marais, Vivaldi…).
Qui de l’oiseau ou la flûte va séduire par son chant et briller par sa virtuosité…

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« Trios pour le Roy »

Dimanche 5 mars 2017 à 17h30

Strasbourg – Eglise protestante St Pierre-le-Vieux

Suites françaises du 18ème

  • Marta Kratochvilova, traverso
  • Marc Hervieux, flûte à bec
  • Peter Wagner, viole de gambe
  • Jan Cizmar, théorbe

Ce concert nous invite dans l’intimité des appartements royaux à Versailles. Du lever au coucher du Roi, la musique était présente, elle rythmait la Vie du Monarque mais aussi celle de la Cour. Sous le règne du Roi Soleil, il y avait le faste de l’ Opéra, du Théâtre, de ses orchestres, et l’ omniprésence de la danse. Et en même temps, il y avait une place plus privée, un rapport confidentiel et presque viscéral à la musique. Dans une formation toute en rondeur les quatre instrumentistes proposent des trios et des Suites pour la viole de gambe de Marin Marais, le 8ème Concert Royal de François Couperin, “dans le goût théâtral” et des danses de Hotteterre. Toutes ces musiques, dotées d’ un style si singulier et si différent des autres styles à cette époque et décrivant avec finesse la riche palette des caractères et des sentiments… , ont été jouées à la Cour et sûrement composées pour le Roi. La musique avait aussi un rôle divertissant et sensible. Elle pouvait être le reflet de la Nature, des jardins et des fontaines, elle évoquait les plaintes, les plaisirs et les amours idylliques des bergers de l’Arcadie.

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« L’ Europe baroque selon Jacob van Eyck »

Dimanche 2 avril 2017 à 17h30

à l’église réformée du Bouclier

  • Aniella Zins, soprano
  • Marc Hervieux, flûte à bec
  • Jean-sébastien Kuhnel, luth, guitare et théorbe
  • Isabelle Feuillie, viole de gambe
  • Eva valtova, orgue positif et clavecin
  • Thomas Vandevenne, percussions

Le programme proposé par le Masque nous  plonge dans l’univers musical de Jacob van Eyck. Cet  illustre  carillonneur  de  la  cathédrale  d’Utrecht  laisse  une  prodigieuse  œuvre  pour  son instrument,  la  flûte  à  bec.  Témoin  de  son  époque,  il  a  collectionné  plus  d’une  centaine  de mélodies,  empruntées  à  des  auteurs  célèbres  comme  John  Dowland  ou  Etienne  Moulinié, d’autres entendues dans les rues ou dans les tavernes, des airs à danser, des hymnes, des airs de cour français, des  mélodies sur  des  psaumes  luthériens chantés à l’église, …   Devenu aveugle, ce virtuose  de  la flûte à bec dicte ces  airs  qui  sont  édités en  1646  dans  le recueil Der  Fluyten Lust-Hof,  où  se  croisent  le  populaire  et  le  savant,  le  profane  et  le  sacré.  C’est  du  haut  des beffrois que Jacob van Eyck jouait ces mélodies au carillon qui rythmaient la vie quotidienne en Hollande  au  17ème  siècle.  Les  mélodies  servaient  surtout  de  prétexte  à  une  technique d’ornementation et d’improvisation propre à la musique instrumentale de cette époque. A  partir d’une mélodie simple, van Eyck s’amusait à élaborer des variations en rythme croissant, donnant une  idée  du  niveau  d’aisance  technique  et  de  virtuosité  pratiquée  alors.  Les  musiciens  nous proposent d’entendre ces mélodies au moment où leur destin croise celui de Jacob van Eyck. Le programme  illustre  surtout  la  vitalité  et  la  mobilité  de  ces  mélodies.  En  effet,  chacune  d’elle recueille une infinité de sources,  d’abord vocales, dont la plupart sont  devenues à l’époque, en traversant  l’Europe,  de  véritables  “tubes”.  Par  exemple,  une  mélodie  peut  trouver  son  origine dans  un  air  de  cour  en  France,  se  parer  d’un  texte  sacré  en  Hollande,  convenir  à  l’écriture harmonique,  idiomatique  d’un  luth  ou  d’un  virginal  ou  être  utilisé  par  un  violon  et  une  basse continue.  C’est  grâce  au  travail  de  Ruth  van  Baak  Griffoen,  comparable  à  celui  d’un  détective explorant  les  ramifications  de  ce  répertoire,  que  ce  programme  a  pu  se  réaliser.  Nous poursuivons cette voie et continuons à croiser ces destins. Ce programme a d’abord été réalisé autour des airs de van Eyck. C’est à partir de ces pièces pour flûte que nous avons cherché les sources vocales préexistantes à l’oeuvre instrumentale du célèbre flûtiste aveugle.

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« Dialogues insolites »

Dimanche 30 avril 2017 à 17h30

Strasbourg – Eglise protestante St Pierre-le-Vieux

airs et sonates de J.S. Bach

  • Juliette de Massy, soprano
  • Marc Hervieux, flûte à bec
  • Bogdan Nesterenko, accordéon

Dans le prolongement de leur travail, Bogdan Nesterenko et Marc Hervieux ont envie de continuer à explorer d’autres voies.

Après un disque autour des sonates pour flûte et clavier de J.S. Bach et G.F. Haendel, les deux musiciens invitent la soprano Juliette de Massy pour s’attaquer à un répertoire d’airs de cantates et de Passions de J.S. Bach, (” Ich folge dir gleichfalls ,” Höchster, was ich habe”,” Seufzer, Tränen, Kummer, Not“,  “Eilt, eilt ihr Stunden“ „Aus Liebe will mein Heiland sterben“… )

Un trio insolite désirant apporter un nouvel éclairage à cette musique magnifique, dans une formation intimiste et épurée, répondant à l’écriture de Bach, à sa simplicité et à son évidence.

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« Mi palpita il cor » 

Dimanche 21 mai 2017 à 17h30

Strasbourg – Eglise du Bouclier

(Attention, changement de lieu !)

cantates et sonates de G.F. Haendel

  • Frédéric Schwab, contre-ténor
  • Marc Hervieux, flûte à bec
  • David Brinckert, violon
  • Jean-sébastien Kuhnel, luth, guitare et théorbe
  • Chantal Baeumler, viole de gambe
  • Eva Valtova, clavecin

Le contre-ténor Frédéric Schwab ,au timbre chaleureux et émouvant sera au coeur du programme autour de Georg Friedrich Haendel, ” Mi palpita il cor”.

Depuis quelques années, nous travaillons des programmes de musique française, allemande ou italienne avec Fréderic, fidèle artiste des  « Rencontres Baroques » à Neuwiller-les-Saverne.

L’ensemble propose deux cantates, Mi palpita il cor et Splende l’Alba in Oriente et l’Air Se in fiorito, ameno prato, extrait de l’opéra ” Jules César”.

Des sonates pour la flûte et pour le violon compléteront un programme tourné vers l’humour, l’expressivité et l’agilité de la tessiture de contre-ténor dans l’ornementation et les tempi rapides, véritables signatures de l’écriture de Haendel et de l’ opéra baroque.

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« Danses et Symphonies à Versailles »

Date à définir

Strasbourg – Palais Rohan, place du Château

  • Elyse Pasquier, danseuse
  • Emmanuel Soulhat, danseur
  • Marc Hervieux, flûte à bec
  • Claire Foltzer, violon
  • Jean-Sébastien Kuhnel, luth, guitare et théorbe
  • Chantal Baeumler, viole de gambe
  • Eva Valtova, clavecin

Ce spectacle présente des bijoux de musique et de danse conçus pour être entendus et vus ensemble,dans le Bal de cour et au Théâtre lors des divertissements privés et publics, Opéra-Ballets et Comédie- Ballets. Au XVIIème siècle, l’art de la danse et de ses caractères, courante, menuet, rigaudon, sarabande, gigue, chaconne, etc… dévoile l’extrême intimité  de la musique et de la danse qui s’ interprétent  ensemble dans le répertoire de Jean-Baptiste Lully, d’André Campra, de Marin Marais et des Maîtres de ballet, Pierre Beauchamp , Louis Pécour, si bien que le mot caractère devient musical autant que chorégraphique. Des pièces instrumentales de François Couperin ou de Marc-Antoine Charpentier résonneront entre les chorégraphies proposées par les danseurs, Elise Pasquier et Emmanuel Soulhat.